Je pourrais vous raconter ma journée d'hier à Florence, les musées, la vue depuis la villa Bardini, Accessorize, mon nouveau portefeuille, la glace que je n'ai pas mangée, le délicieux sandwich que j'ai pris devant le Palazzo Pitti, le vieux de mon cours qui nous a dit CHUUUT!! au milieu de la visite ou la vieille-qui-pose-tout-le-temps-des-questions avec son sac "pot de nutella". Je pourrais aussi vous parler des pots de nutella/verres commémoratifs des 150 ans de l'Italie ou comment le week-end dernier, une amie m'a maquillée comme une voiture volée puis avec son fer à friser m'a transformée en Sherley Temple. Je pourrais vous parler des touristes qui sont de retour dans les rues, du soleil qui fait de plus en plus d'apparitions, des roses un peu plus bas dans ma rues et de tout plein d'autres choses. Je pourrais aussi vous dire que malgré mes bonnes intentions, je n'ai pas encore commencé mes révisions ou que j'ai peut-être trouvé un stage pour cet été. Mais j'ai pas envie. Depuis la semaine dernière j'ai juste envie de rester au lit et de ne rien faire. Malheureusement, il paraît que je suis adulte et que ça ne se fait pas. Alors, je me lève et en traînant des pieds, je vais en cours. 

Ce n'est pas un article très drôle et d'habitude je n'écris pas d'article comme ça, ils ne font pas rêver et je ne cherche pas non plus de 'hug' virtuel, j'aime pas ça. J'avais juste envie/besoin d'écrire quelque chose. Alors je l'ai fait. Demain tôt, je vais mettre mes tennis et je vais aller courir puis, j'irai m'acheter des fraises et peut-être même de la crème chantilly. Ensuite, j'irai en ville, m'allonger avec un livre sur la place du Campo, me promener dans un dédale de petites rues ou juste boire un café dans mon coin préféré et après, ça ira mieux, je serai mieux. 

Hier en cours d'allemand, la prof a dit à l'autre fille de mon université qui fait ERASMUS avec moi qu'elle devrait passer au cours d'allemand des masters. Trop facile sinon. Moi elle m'a dit que non. Pas besoin. C'était mon niveau. Et ça m'a énervée. Parce que c'est vrai. Je suis nulle en allemand. Huit ans que ça dure et je n'arrive toujours pas à savoir comment faire. Comment faire pour y arriver. Je connais les règles de grammaire, les verbes irréguliers... Pourtant, ça marche pas. Je suis toujours parmis les nuls. Alors, je les aient laissées, toutes les deux, devant la porte du cours et je suis rentrée chez moi. En pleurant. Malgré les regards étonnés des passants. Parce que ça soulage les larmes. C'était pas des larmes de tristesse. Juste des larmes de frustration. Des larmes de rage parce qu'elle va m'en reparler, me dire que je pourrais suivre le même cours qu'elle ; le crier sur tous les murs de facebook disponibles... Et ça aussi ça va m'énerver. C'était des larmes qui font qu'on se promet de travailler plus. Mais c'était des larmes quant même. Et je me suis sentie toute bête.

David Cameron devient premier ministre. J'ai honte d'avoir supporté le Lib Dem aux élections locales. J'ai aussi peur. Le monsieur il aime pas les étrangers, pas l'Europe, pas les étudiants...

Il aime pas non plus les homosexuels, les gens qui vivent dans le peché, les gens précaires ou ceux qui défendent les droits de l'homme.

Heureusement que je part en septembre. Avec un peu de chance, quant je rentre pour faire ma 4ème année, la coalition aura échoué ; de nouvelles règles électorales auront été mises en place...

Si j'avais commencé plus tot, je ne me retrouverai pas avec seulement quelques heures pour écrire ma dissertation.
Si je n'avais pas eu aussi peur de raté, je mis serai mise bien avant.
Si j'avais su comment m'y prendre, je n'aurai pas eu peur de ne pas réussir.

Avec des si, on mettrai Paris en bouteille et j'aurai finit ma dissert.



Voilà ce que je me répète, en boucle, alors que j'ai les yeux gonflés de larmes et que j'essaie de finir en quelques heures ce que j'aurai pu faire en plus longtemps avec un minimum d'organisation. C'est fou comme la peur peut paralyser. L'envie de trop bien faire, l'angoisse à l'idée de ne pas réussir, la peur de l'inconnu. Je m'y suis mise trop tard, et je me suis mise à pleurer.

To what extend is the difference between hard and soft Euroscepticism (Taggart and Szcerbiak, 2001) useful in describing party position on european integration? Refer to examples from at least two different countries in your answer.