Je suis arrivée mercredi. Aujourd'hui, je suis allée au supermarché et acheter un téléphone. Je me suis perdue une fois et j'ai du demander mon chemin une autre. J'ai croisé plein de vieux assis au coin d'une rue. Ce midi j'ai mangé un yahourt et des gateaux. Ce soir, des pringles, des pistaches et une glace. Les prises électriques ne sont pas à la bonne taille. Ma plus grande peur c'est d'avoir à parler la langue. Dans ma tête c'est beau, bien structuré et conpréhensible. En vrai pas tant que ça. Voir même pas du tout.  J'y suis jusqu'en juin prochain mais, je ne sais pas si je suis capable de commander un espresso dans un café. J'ai envie d'aimer mais pour l'instant le coeur n'y est pas. Pour l'instant, j'ai juste un peu peur. J'ai le mal du pays, j'ai le mal de l'Angleterre.

Je n'essaie pas du tout d'encourager l'exploitation de l'employé(e) du secteur service en France, je dit simplement que je me suis faite avoir aujourd'hui. Alors j'ai vu Salt.

J'en suis arrivée à avoir besoin d'un dictionnaire français-anglais pour écrire en français. Je ne me souvenais plus comment écrire évidemment j'ai donc cherché obviously bien sur. Je blâme mon manque de pratique ; je parle de position et plus d'emploi ou de location et non d'endroit. Mes parents rient doucement même si de plus en plus jaune (je ne suis pas la seule à le faire) avec mes frères et soeurs on se moque les uns les autres, il n'empèche...

L'été, quinze jours à Toulouse, des robes à fleurs, de la compote et des gâteaux, rien à faire, la chaleur, de l'eau fraîche, des tomates et des salades de toutes les couleurs, la pluie en fin de journée, la liberté d'une journée sans engagements, des jus de fruits, mon anniversaire, les copines de collège et de lycée, la rue d'alsace, les librairies, des glaces, la famille, l'internet haut débit, la certitude de n'avoir rien d'important avant septembre...