Je ne suis pas morte écrasée par une météorite ; je ne suis pas partie rejoindre les amish en Pennsylvanie ; je ne me suis pas perdue en chemin vers la lune ; je n'était pas très occupée ; j'avais des choses à écrire mais, je ne les aient pas écrites. Les jours passent, les mois et je réalise que je n'ai pas écrit depuis le 25 mars. Alors aujourd'hui, au lieu de réviser mon oral de 14h30, il me semble n'avoir rien de mieux à faire que de corriger cette erreur. 

L'Italie a 150 ans et donc pour célébrer l'occasion, le gouvernement a accepté à contre coeur de nous offrir un jour férié. Parce que cette année, l'Italie fête son anniversaire avec enthousiasme, entre les scandales politiques, les difficultés économiques et les indépendantiste de la Ligue du Nord, personne n'a envie de fêter quoique ce soit. Parce qu'ici, tout va bien. Les étudiants étudient avec la certitude de ne pas pouvoir obtenir d'emploi une fois leur diplôme en poche ; les profs sont de moins en moins payés... Les drapeaux étaient tout de même de sortie, de même que les monsieurs en uniformes de 1861 avec de grandes épées (pour le plus grand plaisir des touristes japonaises) et le Carnaval de Viareggio (dont j'ai déjà beaucoup trop parlé) était lui aussi placé sous le signe de l'unité italienne avec une série de chars, notamment un avec des romains.


Sur la photo, vous avez le Roi Victor Emmanuel II avec sa magnifique moustache et Garibaldi avec son beau chapeau. Vous avez aussi Miss Italie en bas à droite. 

En plus d'un certains nombre de photos de confettis, pendant le carnaval, j'ai pris beaucoup, beaucoup, beaucoup de photos de chars. Il y en avait des tout petit, portés à dos d'homme et des très très très grands, tirés par des tracteurs. C'est ceux là qui sont très impressionants (même si, un monsieur qui porte un cafetière de trois/quatre mètres de haut sur les épaules pendant toute une parade mérite des aplaudissements). Ils sont immenses, ils bougent (de droite à gauche, de haut en bas grace à un système de poulis tellement perfectioné qu'il y avait un monsieur pour tirer chaque ficelle), ils y a plein de gens portant le même costume dessus et la musique à fond. Les gens dansaient plus ou moins en rythme et jetaient des confettis sur la foule.

La plupart des chars font référence à l'actualité ou au moins à des gens célèbres : l'affaire de l'eau contaminée, Obama avec un terroriste sur la tête, les espèces en voix d'extinction,  la famine en Afrique, Berlusconi qui refuse de partir. D'autres non : le char du Kamasutra, celui avec  le requin et les bancs de poissons... 



Celui là c'était Obama avec un terroriste sur la tête (le barbu avec la kalashnikov) et en dessous de Obama, il y avait Sarkozy, Ahmadinejad et Berlusconi dans un cage d'un cote et un deuxième Obama qui dansait avec Angela Merkel de l'autre...


Les animaux en voie d'extinction. On voit bien la taille de celui  là grace aux gens sur les côtés...


Sur celui là il y avait écrit : la loi est la même.. pour presque tous. Avec tous les gens déguisés en bagnards...


Le char animé du Kamasutra, je vous laisse imaginer ce qui se passe quant les bonshommes  à droite et à gauche bougent. 


ReXpublica. Ou Berlusconi refuse de partir. La tête de Berlusconi se séparait en deux pour laisser voir le squelette en dessous... Un vieil italien m'a dit que le seul qui puisse arrêter Berlusconi c'est le Père Eternel. 



La naissance de Venus ou le scandale de l'eau inpotable en Italie...

Parce qu'ils étaient vraiment jolis et qu'il y en avait vraiment partout, j'ai pris beaucoup de photos de confettis pendant le carnaval. Encore plus que toutes celles là ; tout le monde avait son sac plein : les gens sur les chars, les enfants dans leurs poussettes, moi... Le bord de mer là où se déroulait la parade en était couvert. De toutes les formes et les couleurs, des confettis partout. J'en ai aussi ramenés beaucoup chez moi, dans mes chaussures, mon sac, mes cheveux... J'en ai retrouvé ce matin après avoir nettoyé les précédents : le confetti se glisse n'importe où et ne se déloge pas facilement ; mais c'est tellement joli que c'est pas grave.