J'écris cet article depuis le bus entre l'aéroport de Gatwick et Oxford parce que je suis une fille branchée. Parce que je rentre à la maison. Et aussi parce que la compagnie d'autocar à mis un réseau sans fil dans le bus.

Ce matin je me suis levé tot pour prendre le train qui va à l'aéroport puis l'avion qui va en Angleterre je suis 'on the last leg' de mon trajet ; et c'est tant mieux parce que d'être assise sur un siège pas comfortable avec pas assez de place pour les jambes dans un espace trop ventilé et où il fait trop froid il y a un moment où même les plus patients en ont marre et moi je ne suis même pas patiente. 

Dans l'avion de Pise à Londres Gatwick, il y avait plein de gens rigolos: la dame qui a pris des photos de pleins de choses - le décollage avec la vue aérienne valait je l'admet le coup d'oeil mais la piste d'attérissage à l'autre bout ne m'a pas parue particulière. J'ai aussi fait peur à mon voisin de rangée que j'ai réveillé en sursaut pour aller aux toilettes - il a presque atteint les rangements du dessus... Enfin, il y avait la dame (la cinquantaine - élégante) qui n'avait jamais pris l'avion : elle avait peur de ne pas trouver la porte d'embarquement au début et puis  à la fin elle a regardé sur le tapis roulant de Bordeaux voir si son bagage était pas arrivé là. Enfin elle a voulu déclarer quelque chose au rien à déclarer c'était particulièrement rigolo parce qu'elle ne parlait pas bien anglais et qu'elle ne comprenait pas pourquoi le douanier ne s'interessait pas à elle. C'est peut-être méchant mais après 11 heures de trajet, un rien m'amuse. Surtout dans un bus avec rien à faire.

 





Parce que Florence c'était vraimet joli. Parce que le ciel était gris. Parce qu'on a admiré l'Arno. Parce que le Duomo est vraiment chouette. Parce qu'il faisait très froid. Parce qu'on c'est pas perdue. Parce que j'ai bu un chocolat chaud. Parce que j'ai été joliement surprise. Parce que j'aurai bien aimé voir le Palazzo Belvedere. Parce qu'une journée ne suffit pas. Parce que le vent soufflait ford. Parce que j'ai fait du lèche-vitrine devant les boutiques de luxe. Parce que j'ai beaucoup ris. Parce que j'ai bien mangé. Parce qu'on a presque rien visité. Parce que j'avais mis mes nouvelles chaussures. Parce que je ne savais pas à quoi m'attendre. Parce que je ne sais pas d'où viennent les cadenas. 

Aujourd'hui, je suis allée à Florence avec Ioana. C'est elle qui a conduit parce que moi je n'ai ni permis ni voiture et qu'elle elle a les deux. C'était rigolo. On a pris 197 photos dont beaucoup de nous et pas beaucoup des monuments. On est rentrée ans le Duomo où on a joué avec les bougies et mon appareil photo, mais sinon, on a rien visité : ni la Gallerie des Offices ni le Palais Pitti. Rien du tout. A la place, j'ai sauté des marches, tourné sur moi même, fait peur aux rares pigeons présents et couru sur la place en pente devant le Palais Pitti ; pendant que Ioana a pris des photos d'elle-même avec mon appareil photo tenu à bout de bras.

Chacun son truc.

 
Aujourd'hui j'avais un examen. Quant je suis passée, le prof il en avait marre, j'étais la fin de sa journée. Et puis je lui ai raconté l'histoire pas comme il faut alors il m'a mis une note moyenne. C'est vrai que c'était pas interessant mais bon quant même. Moi aussi j'en avait marre. Je venais de passer deux heures à attendre mon tour. J'ai quant même essayé d'y répondre à ses questions. Heureusement que je suis ERASMUS sinon, ma note n'aurait pas juste été moyenne, elle aurait été mauvaise. C'est bon parfois d'être étranger, ça inspire un peu de pitié dans des coeurs d'ordinaire en pierre.