A la fraise. Depuis hier midi et mon retour de Coop, je me gave de fraises. Pas les meilleures du monde ; mais arrivées chez moi directement d'Espagne dans un cageau de 1kg pour mon plus grand bonheur. Parce que, moi j'aime les fraises. Plus que tout ou presque. Les fraises et moi ça fait des années que ça dure. Dès qu'elles arrivent, à coup de petites boîtes ou de lot suivant les arrivages et les promos, je passe mon printemps à manger des fraises. Mes préférées se sont les 'British Strawberries', introuvable en Italie ensuite viennent les guariguettes. Celles que j'ai presque finies ne sont ni l'une ni l'autre mais elles ont réussi à me faire oublier mon réveil à 5h de vendredi et mon retour en cours de demain. Pas si mal pour des fraises.

J'ai changé un petit peu mon habillage. Je l'aime bien comme ça. Et ça aussi c'est pour oublier que demain, je me lève et j'ai allemand. Mais comme j'ai des fraises, ça va...

Je vais à Londres demain. Pour un entretien. Pour les Jeux Olympiques à Londres en 2012. J'ai été pré-selectionnée pour être volontaire. Je ne saute pas encore de joie parce qu'il y a beaucoup beaucoup d'autres pré-selectionnées : 100.000. Mais, d'après ma petite-soeur "il ne peut pas y avoir beaucoup de jeunes qui parlent quatre langues." J'espère qu'elle a raison. 

J'ai toujours pas décidé si je m'habille en adulte ou comme d'habitude; si je mets me cheveux dans un chignon où si je les laisse faire ce qu'ils veulent. Je ne sais pas trop ce qu'ils peuvent vouloir d'un volontaire et je ne suis pas sure que les T-shirts Star Wars et les noeuds dans les cheveux correspondent à leur idée.  Etre ou ne pas être soit même - telle est la question.

Dans tous les cas, je vais profiter de mon passage à Londres pour faire un dernier voyage (avant juin) au rayon barettes d'Accessorize, au milieu des livres et des objets décos de UO et dans le Topshop d'Oxford Circus... I'm shallow and proud of it.

 
J'ai les cheveux rouges maintenant, depuis hier. J'ai passé trois heures chez le coiffeur à en apprendre beaucoup trop sur Kate Middleton, les infidélités de Wayne Rooney et à lire diverses (et horribles) histoires vêcues ; mais ça en valait la peine. C'est joli je trouve ; même si j'ai eu du mal à me reconnaître dans le miroir ce matin, même si je ne peux plus mettre mon manteau rouge et même si ma petite soeur m'appelle Little Red Riding Hood. 

 
Aujourd'hui, j'ai mis ma jupe qui tourne et j'ai tourné sur moi-même sur le pallier du premier. J'ai aussi sauté trois marches d'un coup pour que ma jupe se gonfle comme un parachute. Puis une fois que les autres sont rentrés de l'école, je suis retournée dans ma chambre regarder le soleil se coucher. Depuis que j'ai accompli mon devoir de grande soeur et nourri mon frère et mes soeurs pour un week-end, je n'ai plus rien à faire (à part des analyses de poèmes mais, on ne va pas en parler). Ni engagement ni promesse à tenir ; ni lettre ni email auxquels répondre ; personne à aller voir et pas de sorties à organiser. Je suis libre comme l'air et j'en profite. L'homme est paraît-il un animal social mais il n'y a parfois rien de mieux que d'avoir la possibilité d'hiberner un temps sous la couette.